Schmitronic
Réparations d'appareils électroniques vintage
Restauration d'un flipper Bally Matahari (1978)
L'achat
L'hiver approche, il faut se trouver des activités d'intérieur ... je surveille les grands sites de vente de seconde main et trouve sur ebay une annonce pour un flipper Matahari à Liège. Il est annoncé en bon état mais en panne (un fusible défectueux) ... Les photos montrent une caisse colorée et effectivement en bon état, une vitre de fronton OK et un plateau terne et poussiéreux. Comme d'habitude je m'informe sur ipdb et teste ce modèle avec le simulateur visualpinball. Il a une bonne cote : magnifique vitre frontale et design général, ~10.000 unités fabriquées, une logique de jeu assez simple mais pas si facile à dompter. Cette machine remplit mes conditions habituelles : beau design, Bally, 1ère génération électronique ... et bien sûr en panne !
Je mise au-dessus du prix demandé, personne ne bouge, bingo, c'est pour moi ! L'ami de la vendeuse qui gère l'annonce m'avait dit qu'il était à l'étage. Arrivés sur place, nous découvrons tous les deux qu'il est en fait au 3ème étage ... d'une maison à plafonds hauts et escalier étroit ! De plus, je constate que la carte MPU ne fait qu'un flash, je vois les cristaux alcalins sur la plaque ... ce sera plus difficile que de remplacer un fusible. Mais je ne suis pas étonné car toutes les machines de cette époque sont plus ou moins dans cet état. Le plateau est vraiment sale, les caoutchoucs sont jaunes-bruns, mais il n'est pas usé autour des inserts, c'est très bon. De même les couleurs de la caisse ne se sont pas affadies et la vitre est parfaite (quelle présence la gueule du tigre), je pense que je vais en faire quelque chose de bien.
J'étais prévenu, ils n'ont plus la clé de la porte de caisse ! Heureusement, il n'y a pas de contre écrou aux boulons à l'intérieur et j'arrive à démonter les 4 pieds sans problème. L'ami de la vendeuse me donne un sacré coup de main pour descendre les étages, il a plus de 70 ans et est vraiment costaud. J'entends la bille de niveau qui roule et la poire du tilt qui cogne à l'intérieur de la caisse, mais tant pis, pas moyen de les protéger. Après 2 heures de déménagement, l'ensemble est dans le monovolume.
La vendeuse m'informe qu'elle l'avait acheté d'occasion à une centrale de jeux de Liège en 1980 pour la dernière St-Nicolas de son fils ! Qu'il avait été livré, installé et recouvert d'un drap et que la surprise a été totale ! Quel extraordinaire cadeau de St-Nicolas quand on a 12 ans ! Avant de le mettre en vente en l'état, la propriétaire avait rappelé cette centrale de jeux pour essayer de le faire réparer, mais ils lui ont répondu : "Madame, ces machines sont tellement vieilles qu'on ne trouve plus les pièces et que de toutes façons les techniciens qui savaient les réparer sont tous morts !" Elles est donc assez étonnée lorsque je lui apprends que je n'avais jamais vu l'intérieur d'un flipper il y a un an, mais qu'avec internet, j'ai trouvé manuels, schémas, trucs & astuces, photos, et même émulateur logiciel ainsi que toutes les pièces de rechange possibles, et à des prix décents sur internet. Et que j'étais sûr de pouvoir le remettre en état. De plus, il existe un réel marché pour particulier. Le seul souci est que les prix montent vite surtout à cause de la main d'œuvre spécialisée, car seuls des électroniciens chevronnés sont capables de diagnostiquer et de réparer les pannes parfois complexes de ces machines.
Le nettoyage de la caisse
Avant de le remonter, je gratte et repeins les pieds. Ensuite, je joue à Arsène Lupin pour crocheter la serrure. Une fine languette métallique et un fil fin mais rigide, un peu de finesse dans les doigts et 5 minutes plus tard, la porte s'ouvre. Je peux maintenant également me recycler dans le cambriolage ! Mais c'est une technique à ne pas expliquer à tout le monde ... La caisse à monnaie est présente, avec quelques vieilles pièces de 5 FB, un monnayeur 5 FB et un 10 FB sont toujours montés. Je trouve également un pot avec un genre de graisse blanche, je l'essaie pour cirer le plateau, mais non c'est bien de la graisse ... qui ne fait pas briller. Bizarre, car il n'y a rien à graisser ou à huiler dans un flipper.
Je nettoie vigoureusement la caisse et le fronton avec le Red Devil ! Cela marche bien, mais entretemps j'apprends que le produit Chanteclair qu'on trouve dans les grandes surfaces est identique et coûte 3,5€ le litre contre 15€ les 50cl pour le Red Devil ! Soit 8 fois moins cher ! En plus il sent bon le savon de Marseille et se trouve beaucoup plus facilement. Le seul endroit où il ne faut pas utiliser ce type de produit est pour nettoyer les aprons. En effet, la fine couche de peinture part très vite à certains endroits comme s'il y a eu une bulle, et vous vous retrouvez avec de petits ronds où la couleur de fond apparait ! Par mégarde une goutte est tombée de la buse de pulvérisation du flacon sur l'apron, et trop tard, la peinture est à moitié mangée ! A l'avenir je couvrirai les aprons d'une feuille plastique avant tout nettoyage de plateau. Et je les laverai uniquement à l'eau claire !
Maudite batterie
Ensuite je m'attaque à la carte MPU, la batterie a bien coulé et attaqué la plaque sur toute la largueur et sur une hauteur de 3 cm, je la démonte immédiatement. A l'allumage, la LED MPU émet toujours un seul flash ! Conclusion : malgré oxydation, le complexe circuit de reset, situé dans la zone attaquée fonctionne toujours, le processeur démarre et les EPROMS sont bonnes. C'est la mémoire non permanente qui est morte. En attendant la livraison de cette RAM, je suis la procédure de désoxydation bien documentée sur internet. 1ère phase : lavage de la carte au vinaigre dilué et au savon vaisselle, puis séchage au four ! Les cristaux sont éliminés, la maladie est en principe enrayée.
2ème phase : grattage des pistes attaquées au stylo de fibre de verre et ré-étamage à chaud des pistes de la partie basse de la carte, on y voit plus clair maintenant, on voit aussi à droite que la couche de cuivre était devenue fine ... car par endroits elle a tout simplement disparue !
Le parcours du combattant des 7 flashes
Remplacement de la RAM non permanente, et hop un flash de plus ! On avance ... pas à pas ! 2 flashes indiquent que la RAM permanente est également défectueuse, un grand classique. Cette mémoire « basse consommation » de 1024 bits (oui, 1024 bits, soit 256 mots de 4 bits !) est très fragile car sensible à l’électricité statique. C’était d’ailleurs la seule panne sur le EightBall. Je la remplace, mais cette fois, ça ne change rien, toujours 2 flashes, la RAM était donc bonne ! Comme des pistes qui mènent à cette RAM ont été attaquées par les sels de la batterie, je vérifie à l'ohmmètre toutes les liaisons électriques, et oh surprise, le circuit intégré n'est pas connecté à la masse et une 2ème piste ne fait pas contact non plus. Pas étonnant qu'il ne démarre pas ... Les 2 ruptures se sont faites entre les pistes et la soudure des pattes du support du circuit intégré. Quelle poisse, en principe je suis bon pour dessouder le support. Et sur un circuit imprimé double face, c'est une sacrée paire de manches. Avant de faire cela, je tente le tout pour le tout : je gratte les pistes au plus près, je badigeonne l'emplacement avec de la pâte à souder, et avec mon fer à souder le plus fin, je fonds le plastique du support pour faire un peu de place et accéder aux pattes, puis je dépose un peu d'étain entre patte et piste pour espérer faire la liaison. J'ai de la chance, à l'ohmmètre ça marche, le support n'est plus très net, mais le courant passe ! J'allume, et oui, j'ai les 3 flashes ! Donc la RAM et son circuit sont OK. Puis il cale à l'étape suivante, décidément ...
Il semble donc que le premier contrôleur d'entrée/sortie (PIA, Peripheral Interface Adaptor) ait un problème. Je lis néanmoins que les 2 étapes de contrôle des PIAs sont peu pertinentes, la panne peut provenir d'ailleurs, genre faux contacts dans les connecteurs. Comme ces connecteurs ont vraiment l'air en mauvais état, je les enlève et garde juste le connecteur J4 car il est indispensable pour alimenter la carte. Et là, surprise à chaque mise sous tension, je vois les 3 flashes habituels, ou 4 ou 5 ou 6 ou 7 ! En fait cela dépend de comment je positionne le connecteur d'alimentation J4, car en le sortant de quelques millimètres j'ai assez souvent les 7 flashes ! Il est grand temps de remplacer les connecteurs.
Ce qui est amusant, c'est que quand j'ai les 7 flashes, le carillon joue, mais une note manque, à la place on entend un boum-boum sourd ! Derrière la lame qui ne sonne pas je découvre que quelqu'un a enfiché un embout en caoutchouc de lanceur de bille sur le plongeur de la bobine, ce qui étouffe évidemment complètement le son. Je comprends un peu cette idée car c'est la note la plus souvent entendue (les 1000), lorsqu'il décompte les bonus par exemple, ça peut être lassant. J'enlève le manchon, démonte et nettoie les lames, et lorsqu'on ne les resserre pas trop fort, elles sonnent claires et longtemps.
Je refais le connecteur d'alimentation J4 du MPU et remplace les cosses dans les fiches, il part jusqu’à 6 flashes. Donc, il ne voit pas le 43V pour les bobines et de fait il est absent sur le point de test du MPU. C'est dû à la nouvelle cosse que j'ai réussi à enficher à l’envers ! Comme quoi, il n'est pas compliqué de remplacer cosses et connecteurs Molex, mais il faut être attentif. La carte MPU démarre maintenant systématiquement à vide.
Pendant que j'y suis je remplace tous les connecteurs sur la carte MPU. Je peux enfin reconnecter le tout pour voir dans quel état est le reste du jeu. L'affichage n'est pas très stable, mais le MPU voit maintenant les monnayeurs et on peut lancer une partie. Ces étapes de "renaissance" sont chaque fois magiques : au début, on n'a que quelques lampes fixes allumées tristement, pas d'action, pas de son; puis on travaille des heures pour obtenir 7 petits flashs discrets d'une LED sur une carte; puis on entend enfin quelque chose, le carillon met l'ambiance; et enfin des lampes commencent à clignoter, des bobines cognent ... et les batteurs réagissent ! Pendant l'attente du démarrage, j'aime bien constater le halo orangé des afficheurs et le petit clic du relais d'activation des batteurs, symptôme du démarrage imminent !
Il "roule" en cahotant
Et c'est parti, je joue, mais il n'est pas très stable. Les flippers réagissent puissamment mais le jeu est néanmoins chaotique, j'entends du ronflement dans des bobines, beaucoup de lampes restent éteintes et la machine s’arrête net ou redémarre à tout moment. En mettant une pièce, je reçois même 17 crédits ! Bref, il reste du boulot de stabilisation, mais il est bien vivant.
Le self test montre les nombreuses lampes mortes et les soucis d’affichage, par contre toutes les bobines réagissent et tous les contacts sont bien ouverts, pas mal. Le plus troublant est que parfois il s’arrête après 3 flashes alors qu'il réalise toujours la séquence complète si le connecteur de la matrice de contacts est enlevé. Qu’y a-t-il comme signaux sur ce connecteur qui perturbent la séquence de self test du PIA (Peripheral Interface Adapter) ou qui fait planter la machine en milieu de partie ? Comme je n'imagine pas qu'une lecture puisse perturber le système, cela ne peut être qu'une chute de tension suite à une mise à la masse d'un des fils de bus sortant ? Mais à l'ohmmètre tout est normal, et pas d'explications trouvées sur internet, à creuser. Par exemple un effet systématique amusant est que le passage de la bille sur le contact du couloir de sortie gauche déclenche le slingshot droit ! Je vérifie condensateurs de découplage et diodes de la matrice, pas de problème ... mais je sens que les 2 fiches vers les matrices tiennent à peine. En remplaçant les cosses, je retrouve la moitié de celles-ci complètement écrasées ou carrément cassées ... Finalement, avec de nouveaux connecteurs et cosses, tout rentre dans l'ordre.
Constat de décès d'un brave décodeur
Suite au remplacement de toutes les ampoules et au nettoyage de tous les sockets à la Dremel, je teste le chemin d'allumage comme expliqué sur la page de dépannage du Harlem (paragraphe "Chasse à l'ampoule"). Le diagnostic est rapide, 15 lampes sont en panne, mais leurs circuits filaires sont OK ... le plan me confirme vite que ces 15 lampes sont pilotées par un même décodeur, visiblement mort. C'est un décodeur 4 bits vers 16 sorties tellement classique que je le trouve au magasin d'électronique du coin pour 3 euros. Quelle belle industrialisation et standardisation, trouver des pièces détachées neuves pas chères plus de 30 ans après leur mise en service, ça m'épate toujours.
Je dessoude le vieux circuit, remets un support, rallume en self test ... et encore moins de lampes s'allument ! Stress, ai-je claqué d'autres décodeurs avec de l'électricité statique ? Pourtant je fais attention j'ai le bracelet ... Je touche le connecteur J4 (réception binaire du MPU) et j'ai 2 lampes de plus, ce n'est toujours pas fameux MAIS se sont 2 lampes commandées par le circuit que je viens de remplacer ! Ouf, le nouveau décodeur fonctionne donc bien et c'est le connecteur qui est naze, il ne pilote pas bien les 4 décodeurs, sans doute suite aux derniers défichages. Après un laborieux remplacement de ce connecteur, car il est soudé des 2 côtés de la plaque, toutes les lampes fonctionnent enfin !
Tremblement à gauche
La bobine du batteur de gauche vibre, la partie du bobinage qui fait le maintient semble grillée, sa résistance est de 30 ohms au lieu de 300, mais on peut encore jouer. Démontée, je ne lis aucune inscription dessus, ce n'est donc pas une bobine d'origine et même pas une Bally semble-t-il ... celle que j'ai commandée fonctionne beaucoup mieux évidemment, j'en profite pour remplacer biellettes et fourreaux sur les deux batteurs.
L'entretien électronique se termine avec les travaux de maintenance obligatoires : rafraichir toutes les soudures de l'afficheur et du connecteur sur les 5 cartes de pilotage des afficheurs (cela stabilise énormément); renforcer les pistes de masse et d'alimentation de la carte solenoïd driver, remplacer le condensateur de filtrage de 11.000µF, le régulateur 5V et bien sûr le fameux connecteur J4 qui doit faire transiter tant d'énergie; nettoyer les contacts, remplacer les grains tungstène des boutons et des EOS de batteurs, rajouter les condensateurs anti-arcs sur les EOS.
Le fil vert sur la borne rouge et le fil rouge sur la borne verte ...
(extrait du film "La 7ème compagnie")
La grosse fiche à 20 cosses sur le bloc d'alimentation est brune d'échauffement à certains endroits et s'effrite lors de l'enlèvement. Je remplace ce support plastique et y monte de nouvelles cosses Trifurcon, pareil pour les 2 autres fiches ... je démarre et il pète un fusible ! Je re-re-vérifie tous les fils en fonction de leur couleur, tout est correct sauf que je me rends compte qu'il y a DEUX fils verts sur un connecteur, un gros et un fin ! Et qu'évidemment, je les ai inversés, le 43V allait directement à la terre ! Heureusement que le fusible a bien lâché avant les diodes ... J'avais vu par ailleurs un autre connecteur où se trouvent deux fils oranges. Donc malgré le bon système de code de couleurs de fils utilisé par Bally, il y a au moins 2 endroits où la confusion est possible. On ne m'y reprendra plus.
Il reste encore à monter un support de batterie dans le fond de la caisse du fronton et à régler les niveaux d'extra-balls conformément au carton pour que la machine soit à nouveau entièrement opérationnelle. Je découpe et place deux feuilles plastiques transparentes sur les 2 cartons d'explications, la brillance du plastique donne un petit cachet supplémentaire.
La tête à l'envers
Comme sur le Eightball, une lame de chaque contact est montée à l'envers : c'est la petite tête arrière du grain qui fait le contact avec la face plate de l'autre grain ! Je n'ai toujours pas compris pourquoi les contacts dans ces premières générations de flippers électroniques de Bally étaient montés comme cela. Comme après nettoyage au papier de carte de visite les contacts fonctionnent très bien, je les laisse montés comme cela, sauf celui du contact de "soucoupe" en haut du plateau. J'ai constaté que les contacts de "saucers" sont délicats, ils doivent être parfaitement bien nettoyés et réglés, je mets 2 nouveaux grains or ... et dans le bon sens !
Pour faire bonne mesure, sur la porte de caisse, il reste à coller un nouvel autocollant Bally, ajouter la plaquette "Free Play Bally" et son éclairage du meilleur effet, et un 2ème contact sur le bouton de crédit pour remettre le crédit pris. Au lieu de monter le contact en parallèle sur un des contacts d'un monnayeur, j'utilise et programme le fil "coin#2" (bleu !), bien caché dans la tresse de fils de la porte, juste pour le plaisir d'utiliser proprement les 3 possibilités de "monnayage" !
"The last touch"
Le dépannage est terminé, il reste à remettre le plateau à neuf. De peur de m'y perdre, je ne démonte pas l'ensemble des éléments du plateau en une fois, j'avance plutôt par zone, par décor en fait. A chaque zone, je démonte décor, caoutchouc, lampes, vis et plots; laisse tremper plots et vis dans un bain de Chanteclair dilué, lave le décor et le badigeonne avec du Novus 2; nettoie les sockets à la Dremel; nettoie le plateau sur la zone libérée avec du Chanteclair; passe du Goldcat; revient polir le décor; sèche les plots et vis; poli le Goldcat du plateau; remonte les nouvelles ampoules, caoutchoucs, plots et décor. Les parties métalliques sont enduite de pâte "Eres-Sapoli metal finish" (bien connu des fadas de jantes de voiture), ça brille comme un miroir après polissage. Cette opération me prend plusieurs soirées, mais le plateau resplendit de plus en plus, une vraie merveille, il n'est pas usé, juste très sale, il a rajeuni de 30 ans !
Livraison
Pendant quelques semaines, je peaufine les réglages et il est testé par la famille, les amis et les voisins qui défilent ... et vu le fun, ma liste de clients potentiels s'allonge en même temps ! Malgré un plateau parfaitement symétrique et des règles de jeux assez simples, je ne suis jamais parvenu à obtenir un special en faisant les A-B. Par contre quel plaisir de temps en temps de faire la grande boucle en faisant tourner la bille via les rampes A et B en un grand cercle autour de tout le plateau !
Il est maintenant installé chez un cousin qui l'apprécie particulièrement. Le soir de l'installation il a fonctionné de manière très intensive pendant une heure puis a fait un halt et après il a perdu la tête : il s'est mis en mode "attraction" pendant une partie ! Le temps de boire une bière pour le laisser refroidir et il est à nouveau reparti normalement. A investiguer, car malgré un circuit d'alimentation et de matrices de contacts entièrement refaits à neuf, l'âge est là et il reste sans doute encore quelques autres connecteurs et cosses à remplacer.
Et voilà la troisième machine retapée, avec encore une fois de nombreuses surprises et découvertes !
Suite à la prochaine annonce sur ebay !